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Lab.er.into: laboratoire érémitique intonatif, 2007
"ICI, C'EST UN ESPACE ASEPTISÉ"
Première chambre du labyrinthe: la salle de bain.
Série d’installations vidéos, de photographies et de vidéos performances réalisées à partir des actions quotidiennes propres à l’espace de la salle de bain. Carré noir, Nude in the bathtub and small dog, You might think that a green is a kind of choice, C’est propre, c’est beau, Vereda tropical, Peut irriter les yeux invitent le spectateur à être témoin du potentiel poétique de cette chambre dédiée aux soins hygiéniques, tout en questionnant l’association qui se crée entre la propreté et la beauté. En même temps, certaines œuvres de cette série évoquent des œuvres canoniques de l’histoire de l’art afin de questionner la place que prennent certains clichés de l’art occidental dans l’expérience du quotidien.
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Carré noir
Vidéo installation
Cette vidéo porte le nom d’un tableau de Malevitch. Elle questionne le quotidien à travers un discours énoncé par un porte-papier hygiénique : « I am a black square. I am a black square on a black background. I am a black square on a black background in a black box on a gray background. Before, I was a toilet paper holder. I was transfigured, achromatized, invested, ..... ». Il s'agit d'un Carré noir qui parle d’identité, dans son récit, on trouve la description du processus ayant mené à la création de l’image inversée d’un porte-papier hygiénique noir dans une salle de bain ordinaire. Ici, l’image de cet objet est « transfigurée » et animée par un logiciel de montage vidéo. |
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Nude in the bathtub and small dog
Installation: image fixe, objet chien |
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You might think that a green is a kind of choice
Installation, vidéo, moniteur, objets |
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C’est propre, c’est beau
Installation sonore, vidéo, moniteur, objets
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Vereda tropical
Installation vidéo, son, objets, images fixes
Vereda tropical est le nom d’un célèbre boléro de Gonzalo Curiel. Cette chanson est un ingrédient essentiel de la chambre d’eau, un espace d’évasion, un espace de fuite à travers un rêve d’idylle amoureuse et de liberté. En prenant le bain, la pensée s’évade pendant que le corps invente, à travers des effets postiches, la sensation de se baigner dans la mer. Attendant un amant, la baigneuse rêve d’un amour tropical, d’une séduction faite à la mesure de Cœur Déphasé. Elle rêve, elle chante, elle se mouille dans l’eau artificieusement salée de la baignoire. Un rêve kitsch nourri par une mise en scène du kitsch.
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Peut irriter les yeux
Installation vidéo composée de deux vidéos en boucle et une veilleuse en forme de Sacre cœur.
Sur un mur de la salle d’exposition se projette une bande-vidéo en boucle; Frénésie, qui consiste en un tourbillon d’eau produit lorsque l’on tire la chasse de la toilette. Le tourbillon est en mouvement permanent et baigne dans la lumière émanant de deux objets installés sur des piédestaux et qui se retrouvent face à face; une veilleuse en forme de Sacre Cœur et un lecteur DVD portatif qui reproduit en boucle la vidéo de la dépilation d’un pubis. Lui, le voyeur, elle, la obéissante, se dévoilent.
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