Déconfinement corrigé est une série d’expériences performatives en temps de déconfinement. Elle prend comme point de référence l'intervention sur la statue équestre du duc de Wellington à Glasgow (1980-). L'initiative fait suite à la participation de l'artiste au forum Entre raison et tension : L’art public à l’épreuve de la commémoration corrigée. Lors de sa participation à cet événement, l’artiste a rappelé la question posée par plusieur.es penseurs et penseuses décoloniales comme Gayatri Chakravorty Spivak et Rita Ségato: Qui peut parler et de quoi peut-on parler? Des questions urgentes auxquelles le projet cherche à répondre par la pratique de la performance.
Déconfinement corrigé III. Montréal, le 10 août 2020 à 15h30.
Déconfinement corrigé III met l’accent sur la construction de l’identité. Associé à la ville de Montréal, le cône de construction posé sur la tête de l’artiste de couleur offre plusieurs lectures possibles. D’un côté, ce geste peut suggérer une recherche permanente d’identification et d’appartenance. D’un autre côté, il met en évidence la difficulté de voir et d’être vu, ou plutôt, d’être identifiée, écoutée et par la suite, intégrée. Pour y arriver, l’artiste choisit deux mots/catégories qui les lui sont attribuées aujourd’hui, lors de conversations sur la représentation de certain.es artistes sur le territoire montréalais ; DIVERSITÉ et RACISÉE.
Quelles sont les origines de ces mots? Qui les emploie pour désigner qui?
Voir la vidéo>>https://vimeo.com/groups/connexionze/videos/446635736 >> https://www.facebook.com/starkimproject/videos/2694463897494557/?t=14
Commissaire et coordination : kimura byol-nathalie lemoine
https://starkimproject.com/
Avec le soutien du Conseil des arts du Canada
Affiche de l'événement
L’action se termine par un geste de visibilité de la violence actuelle dans le pays d’origine de l’artiste, qui mentionne le nombre de leaders sociaux assassinés depuis la signature des accords de paix, septembre 2016.
-Entrevue avec Ariel Ávila,"¿Por qué los están matando? (Pourquoi ils les tuent ? ")
La acción termina con un gesto de visibilización de la violencia actual del país de origen de la artista, en el que se menciona el número de líderes sociales asesinados desde la firma de los acuerdo de paz entre el Gobierno de Colombia y las FARC, en septiembre 2016. La cifra de 272 corresponde a una lista detallada accesible por internet, lamentablemente esta cifra se eleva por encima de mil al contar defensores de derechos humanos y excombatientes de las FARC-EP. Días previos a la acción, se realizó en Montreal una manifestación para celebrar la batalla de Boyacá, uno de los momentos históricos claves para que el país logrará su independencia como colonia española. Ese día, entre los discursos y consignas, se colgaron pancartas con denuncias y peticiones de justicia y dignidad. Una larga estela blanca a los pies de la Victoria alada registraba en letras rojas los nombres de lxs lideres sociales asesinadxs en Colombia. La artista se une al empeño de reconocer y difundir la tragedia que sigue desangrando este territorio.
Documentation de l'action dès la perspective extérieure par Noémi McComber du collectif L'araignée.
II
Déconfinement corrigé II
Explorations au
parc des Hommes-Forts avec le collectif L'araignée, le 2 juillet 2020 à Montréal.
Caméra: Noémi McComber
Plus de documentation au http://laboratoire.laraignee.ca/deconfinement-corrige-2/
I
Déconfinement corrigé. Montréal, terrain vague coin avenue du Parc et Van-Horne.
Le 28 mai 2020. Caméra d'un passant anonyme.
Expériences performatives en dialogue avec
l'intervention sur la statue équestre du duc de Wellington à Glasgow,
L'initiative fait suite à la participation de l'artiste au
forum Entre raison et tension : L’art public à l’épreuve de la commémoration corrigée.